Artistes qui ont participé aux rencontres

Antoine Mahaut

danse
Né le 25 septembre 1974. Chorégraphe / Danseur / Comédien, vit à Marseille.
Dans sa pratique de danseur, la composition instantanée et l'improvisation sont des outils importants. Parmi les rencontres fondatrices comptent notamment Lisa Nelson, Kirstie Simson, Thierry Thieu-Niang ou encore Françoise et Dominique Dupuy.
Il s’implique au sein de divers collectifs d'artistes comme le studio de danse Cap 15, à Marseille, le collectif Ici-même [Gre], ou le regroupement D’acteurs Chorégraphiques AC-PACA.
Au plateau, il travaille avec les chorégraphes Thierry Thieu-Niang, Jany Jérémie, Carine Kermin, Mathilde Monfreux, Léa Canu Ginoux et les metteurs en scène Frédérique Fuzibet, Michel André, Hervé Lelardoux, Bruno Schnebelin, Annie Rhode, Camille Richard.
Il co-fonde l’association Extension Provisoire, porteuse du projet de la Cie la part de la nuit, avec laquelle il développe notamment le projet chorégraphique et plastique in-situ « Assemblement(s). »

crédit Photo : Vincent Beaume et Anne sophie Popon et ExtensionProvisoire-10_Assemblements_EnviesRhonements©JeanE-Roc


Inbal Ben Haim

danse et corde lisse
Circacienne, chercheuse en mouvement, images et matière.
Née à Jérusalem l'hiver 1990, et ayant grandi parmi les paysages d'Israël. Passée par l'apprentissage des arts visuels (Baccalauréat spécialisé en beaux-arts et cinéma), elle découvre le cirque en 2004 au "Free Dome Project". L'appel de la hauteur et de la création corporelle l'amène à se spécialiser dans la pratique du trapèze fixe et, plus tard, de la corde lisse.
Elle se forme d'abord à "Cirque Shabazy" (Israel), puis à Piste d'Azur- Centre Régional des Arts du Cirque (PACA) et au Centre National des Arts du Cirque à Chalons En Champagne, ainsi que à travers des autres rencontres artistiques importants. En parallèle elle prend part en divers spectacles et projets ("The hanged world"- 'Ensemble Shabazy', " Quelque part & Nulle part"- cie ON et ARCHAOS, RACINE(S) avec L'attraction Compagnie, Festival 'Les Journées PoëtPoët ' etc.)
En mêlant cirque, danse, théâtre, improvisation et arts plastiques, Inbal est en recherche constante d'affiner sa langue d'expression personnelle. Inspirée par le lien humain que permettent la scène, la piste et la rue, afin de créer des rencontres puissantes; entre artistes et publique, l'intime et le spectaculaire, entre la terre et l'air, l'ici et l'ailleurs.

crédit Photo : Simon Loiseau


Jean Marc François

arpenteur
Comédien avec la Compagnie Musicabrass, La Compagnie des Musiques en Mouvement, le Théâtre de la Palabre. Comédien improvis'acteur avec La Fanfare d'Occasion.
Plus récemment, Jean-Marc François a créé "La Souplesse de la Baleine" avec Alfred Spirli, un théâtre musical sans parole pour tout public ainsi qu'un spectacle en milieu naturel "Les Passants".
Régie générale et lumièriste avec le Collectif ARFI, La Compagnie Brouniak (Des plumes dans l'Oreille, Baudruche) et plus anciennement avec la Compagnie Spirli / Deschamps, la Compagnie BP Zoom, le comédien Mohamed Fellag...
Lumière improvisée dans le spectacle de danse et musique improvisée Lighthouse avec Julyen Hamilton et le groupe Effet Vapeur. Regard extérieur avec les Fanfares La Clique sur Mer de Poitiers, Les Red Wine Brothers de Nancy, la Fanfare La frite de Roanne.

crédit photo : Chloé Charbonnier


José Le Piez

Sculpteur d’arbres, sculpteur de sons.
Il est né d’un père artiste et a grandi près d’un grand-père forestier.
Son expérience du volume est une transposition de son parcours dans les domaines corporels. Enseignant de sabre japonais (Iai do), danseur, prestidigitateur, sa passion pour les arbres le pousse à devenir arboriste grimpeur.
Immédiatement la tronçonneuse est détournée de sa fonction destructrice pour devenir un outil de création. Il réalise, dans un geste calligraphique, des sculptures qui interrogent la mémoire de la matière. Cette démarche l’amène à découvrir un procédé acoustique unique qui fait entendre les chants du bois. Il est le créateur des sculptures sonores à caresses qu’il nomme Arbrasson.
Cette découverte le propulse sur la scène musicale où il collabore avec, entre autre, Beniat Achiary (disque commun chez Radio France en 2016), Dominique Regef, Bernard Lubat, André Minvielle, Didier Petit, Camel Zekri, François Rossé... www.arbrasson.com
crédit photo : Benoit Cary et crédit photo : JP Chatelain.


Alfred Spirli

objets sonores
Percussionniste, bruiteur, improvisateur, il promène avec légèreté son univers bien particulier.
Décalé, drôle, virtuose, il fabrique son propre instrumentarium, qu’il exploite avec poésie et énergie Illusionniste et dadaïste, Alfred Spirli n’a pas cessé de stupéfier le public nombreux des multiples festivals et tournées et auxquels il a participé, aussi bien comme musicien de scène que comme musicien de rue..



Christine Quoiraud

danse
A rencontré le Body Weather en 1981 avec Min Tanaka. En 1985, elle devient membre de sa compagnie.
Elle participe à la fondation de la Body Weather Farm. En 1990, elle revient en France, développe son propre travail de création et met en place les projets « Corps/Paysage/Marche et Danse » (bourse de recherche Villa Médicis hors les murs, 1999) qu’elle décline notamment par des traversées à pied de la France (bourse de recherche en danse DMDTS, 2002), des projets de marches dans l’Atlas marocain, en ex-Yougoslavie, en Espagne, au Japon, en Californie, Australie etc. Elle réunit alors des danseurs et des scientifiques. Elle conduit des marches tout public dans de nombreux festivals (Mimos, Paris Quartier d’été, Antipodes/Brest, Decadrages/Reims,, Dansem/Marseille etc).
Elle est aussi éducatrice pour le mouvement en Body Mind Centering ®, pratique le Zen soto et anime des stages (CND 2017, CCN Montpellier). En 2016, elle entraîne les danseurs de Koen Augustijnen pour Badke. Elle est également coach et conseillère artistique pour Marzena Krzeminska, Antoine Favral et Pedro Prazeres. En 2017, elle intervient auprès des écoles d’arts (Tourcoing, Toulon, Poitiers).
Elle se consacre actuellement à l’écriture et à l’archivage des traces de son travail pour le Centre National de la Danse. Elle est également active auprès des migrants dans sa région , projet « L’hospitalité en action(s) » avec la cie Gigacircus.

crédit photo : Dominique Pathoir


Barre Phillips

contrebasse
Après avoir étudié les langues modernes à l’université de Berkeley, il s’installe à New York où il fait parti du Free Scene et enregistre notament avec Leonard Bernstein, Don Ellis, Archie Shepp, Attila Zoller et Jimmy Giuffre. En Europe depuis la fin des années 60 Barre a joué et enregistré avec beaucoup d'improvisateur, collaboré avec la danse contemporaine, le théâtre, et le cinéma.
Son enregistrement de 1968, Journal Violone, est le premier enregistrement d’un solo de contrebasse en musique improvisée. A href="www.barrephillips-emir.org">www.barrephillips-emir.org



Anna Pietsch

danse
Artiste chorégraphique et vocale, pédagogue de danse, auteure de poésie, et artisane du textile. Son travail autour de la performance se situe essentiellement à la croisée des arts du mouvement, du son et du texte, dans le domaine de la composition instantanée.
Née le 6 juillet 1963 en Allemagne, Anna Pietsch vit dans le sud-ouest de la France (Tarn).
Après des études de théâtre au Schauspielstudio/Hambourg et auprès de Jacques Lecoq à Paris, elle rejoint l’Institut de Danse Contemporaine de Paris, dirigé par Françoise et Dominique Dupuy. Titulaire du Diplôme d’Etat d’enseignement de la Danse en 1991, elle dirige stages, ateliers et Master Classes en France, Italie et Allemagne.
Anna Pietsch est engagée dans l’art de l’improvisation, qu’elle développe comme forme autonome de représentation, au sein de formations regroupant musiciens, acteurs, plasticiens, photographes, écrivains. Ses performances et son travail à caractère pédagogique s’orientent vers une lecture dynamique de l’espace et du rythme, pour un raffinement dramaturgique de l’action en action.

crédit photo : hanna boussouar


Lionel Garcin

saxophone
La matière sonore, c’est un peu sa matière première, sa glaise, son bloc de marbre... le coeur de sa pratique c'est l'improvisation. Son instrument, c’est le saxophone.
Un instrument à vent, soi-disant. Mais dont il sait exploiter toutes les facettes sonores.
Certaines, parfois même assez inattendues... Le saxophone l’emmène parfois sur le versant jazz de la musique;
Les sons qu’il tire de ses instruments et ses rythmiques si particulières le situeraient plutôt du côté des recherches acoustiques chères à la musique contemporaine.



Emmanuelle Pépin

danse
Artiste chorégraphique, performeuse, pédagogue.
Un long chemin en tant qu’interprète auprès de compagnies de danse contemporaine et africaine, et un parcours de chorégraphe et de pédagogue, m’a guidé jusqu’à la composition instantanée et l’art de la performance. C’est avec des artistes improvisateurs comme Barre Phillips, Julyen Hamilton, Kirstie Simpson, Olivier Besson, Wes Howard, Didier Sihol, les emmajupe, les Emirs, et des plasticiens : Véronique Pépin, Rita Bagha, Isabelle Sordage. Artiste associée de l’espace de développement artistique et pédagogique 7Pépinière avec Pierre Vion, elle collabore sur les scènes de l’art contemporain, en France, en Hongrie, en Turquie, en République Tchéque, en Belgique, et aux Etats Unis. Et tisse un lien très étroit entre la place de l’homme et l’environnement, particulièrement la nature. Danse, musique, poésie, installations se croisent ici, avec cette grande liberté qu’est l’art de l’improvisation.
Elle propose régulièrement des workshops de danse contact, improvisation dans des centres d’arts, des universités, et auprès de compagnies de danse et cirque.
Emmanuelle Pépin, née en Janvier 1968, vit dans le sud de la France.
Elle place l’humain au centre de sa démarche artistique et pédagogique. Elle croit profondément en la beauté que peut porter chaque personne, et comment le langage du corps peut dévoiler l’être.



Géraldine Keller

voix
soprano, artiste lyrique et vocaliste, son répertoire de prédilection s’ancre dans la création d'œuvres contemporaines en privilégiant la complémentarité des musiques écrites et improvisées. Emportée des arts plastiques vers l'exploration sonore, elle trace depuis un parcours ouvert associant d'autres pratiques: la danse contemporaine, le théâtre musical, le théâtre d’objet, la poésie, la performance. Depuis 1992, comme membre de ces différents projets, elle est invitée par nombre d'ensembles musicaux, de compagnies théâtrales et chorégraphiques, de festivals français et européens et a contribué à la création de multiples œuvres de compositeurs contemporains. A travers ces rencontres et projets, s’est forgé un lien durable avec l’ensemble bordelais Proxima Centauri, l'ensemble Ars Nova et des musiciens improvisateurs : Jean Luc Cappozzo, Benjamin Bondonneau, Christelle Séry, Daunik Lazro, Claude Tchamitchian, Alfred Spirli parmi tant d'autres. Depuis 2006, elle est membre de l’Ensemble européen ]h[iatus qui propose des parcours mêlant pièces écrites et improvisations. Avec l'auteur Raharimanana s'engage l'exploration de nouvelles formes poétiques et sonores, dont « Parfois le vide » créé en mars 2018. Aux côtés de Patricia Kuypers et Franck Beaubois se poursuit l'élaboration de passerelles d'improvisation entre corps et voix.

crédit photo : Eric Dierstein


Laurent Charles

saxophone
Après avoir étudié le saxophone au C.N.R de Metz et de Versailles, il s’est orienté vers la création contemporaine et l’improvisation.
Son travail s’est développé autour de la relation du son et des autres formes d’expression (théâtre, danse, image, sculpture).
Sur son parcours il a rencontré, entre autres, Annick Nozati, Fred Van Hove, Raymond Boni, les Dust Breeders, Camel Zekri, John Butcher, Vinko Globokar, Jacques Di Donato, Quatuor Stanislas, Kamel Maad, Fabrice Charles, Jean Luc Capozzo, Gerard Fabbiani, Marc Pichelin....
Enseigne actuellement au CRC de Saint-Raphael.



Philippe Foch

percussions
« Mû par un désir vivace de rencontre et d’exploration, qui non seulement ne s’émousse pas mais semble au contraire s’aiguiser à mesure que le temps passe, Philippe Foch, batteur de formation, gravite depuis 30 ans à l’intérieur d’un territoire sonore intensément mouvant et, rétif à toute forme de routine ou de statuquo, ne cesse de remettre en jeu ses acquis et de réinventer son langage musical. Ce langage, dont un riche attirail percussif constitue le cœur battant, frappe d’emblée par sa tonicité rythmique et par sa vitalité organique : un langage ruminé longuement mais tout entier jaillissant dans l’ici et maintenant. » Jerome Provencal Mouvement https://philippefoch.wixsite.com/monsite



Martha Rodezno

danse
D’origine salvadorienne, Martha s'est formée à la technique classique et moderne à l’Ecole Nationale de Danse du Salvador. Empreinte des rythmes latins, (salsa-claquettes).
Elle vit en France depuis 38 ans. Sa première école est celle de la rue. Elle tourne un duo pendant près de 10 ans avec le musicien Peadar Ua Maoilfinn, dans des festivals de rue et cabarets alternatifs en Italie, Allemagne, Belgique, Suisse et Japon. Très vite, elle se forme à la danse contemporaine auprès de chorégraphes comme Hideyuki Yano, Lila Greene, François Verret, Martha Moore, Jean Sebron, Hanz Zullig, Marc Tompkins, Dominique Mercy, Bouvier/Obadia, Doussaint/Dubouloz. Elle devient interprète dans les cies de Kitsou Dubois, Maïté Fossen, Jacques Patarozzi, Dominique Petit et Isabelle Dubouloz. Pendant 15 ans, elle se produit en Europe et en Amérique centrale. Depuis1993, elle poursuit un travail de recherche artistique, avec ses propres créations, au sein de la cie Almasdream, en France et à l’étranger. Praticienne de Pedagogie perceptive issue de la Méthode Danis Bois en 2003, et détentrice du DU en Art Thérapie et Mouvement. En 2005, elle s'intéresse aussi aux techniques d'improvisation auprès de Kirstie Simpson, Julyen Hamilton, Soto Hoffman et Andrew Morrish. Dans sa pédagogie, Martha s’appuie sur son parcours de pédagogue perceptive, de danseuse interprète et de chorégraphe. www.martharodezno.com/index.htm



Benjamin Bondonneau

clarinette
Après des études en parallèle de la clarinette et de la peinture, il oriente son travail musical vers l’improvisation et les relations musique/arts-plastiques. Sa double activité lui permet notamment d’engager depuis une dizaine d’années un travail régulier avec le compositeur et musicologue Jean-Yves Bosseur. Il aborde des thématiques telles que la forêt, l’utopie, les abeilles, Elisée Reclus, les pierres, la cartographie, Roger Caillois, la mémoire...
Egalement preneur de son, il crée des pièces radiophoniques pour RadioDordogne et France Culture. Il a rencontré et joué avec de nombreux musiciens, poètes, danseurs et compositeurs dont Michel Doneda, Le Quan Nihn, Daunik Lazro, Raymond Boni, David Chiesa, Maurice Benhamou, Jean-Luc Guionnet, Didier Lasserre, Fabrice Charles, Benjamin Maumus, Christian Rosset, Ly Than Tien... Il est membre de l’Ensemble UN (Bordeaux), de Totem (avec Raphaël Saint-Remy, Benat Achiary, Géraldine Keller, Michel Mathieu) www.benjaminbondonneau.com



Bernard Menaut

danse
S’est formé à travers les techniques de la danse classique, moderne, contemporaine, la danse-contact, l’improvisation, le travail de Tanaka Min, le yoga, le taï chi, la méthode Feldenkrais...
En 1990, il est boursier du Ministère de la Culture, et enrichit sa formation à New-York. Il travaille avec Robert Kovitch (1982), Dora Feilane (1983), Josette Baïz (de 1983 à 1985), Santiago Sempere, le Collectif « Le Grand Jeu », Tempestant Théâtre, Ellipse...
Il crée sa propre compagnie en 1986 (Groupe Bernard Menaut) et présente jusqu’en 1992 sept créations chorégraphiques, pour la scène essentiellement. Celles-ci ont été présentées, entre autres, au Festival Danse à Aix, aux Hivernales d’Avignon, à Marseille Objectif Danse, au TNDI de Châteauvallon, au théâtre de la Bastille et au Centre Georges Pompidou à Paris. Lauréat de la Fondation Beaumarchais en 1990 pour la création de « Je reviens de suite ». Il co-réalise avec François Lejault (vidéaste) huit vidéos-danse qui font partie du répertoire de la compagnie.
En 1999, il revient à la chorégraphie, spontanée cette fois-ci, avec les premières « Aventures extra chorégraphiques » (évènements danse improvisée ou danse et musique improvisées en milieu urbain). Depuis, celles-ci ont rayonné dans de nombreux festivals et programmations en France et à l’étranger.
Bernard Menaut partage aujourd’hui son activité entre les créations « Danse », les créations Jeune Public, la réalisation vidéo et l’enseignement. www.groupebernardmenaut.fr/



Lionel Garcin

© 2018 Barre Phillips-Emir.

Saxophones

« Le saxophoniste Lionel Garcin est un sculpteur. Sculpteur de sons. La matière sonore, c’est un peu sa matière première, sa glaise, son bloc de marbre… Son instrument, c’est le saxophone. Un instrument à vent, soi-disant. Mais dont il sait exploiter toutes les facettes sonores. Certaines, parfois même assez inattendues… Le saxophone l’emmène le plus souvent sur le versant jazz de la musique; les sons qu’il tire de ses instruments et ses rythmiques si particulières le situeraient plutôt du côté des recherches acoustiques chères à la musique contemporaine».
J-M Lecarpentier

Au fil des rencontres Lionel Garcin a travaillé du solo au grand ensemble avec Barre Phillips, Claude Tchamitchian, J-P Jullian, Christine Wodrascka, Raymond Boni, Alain Joule, Isabelle Duthoit, Guillaume Orti, Denis Fournier, J-L Cappozzo, Bernard Santacruz, Remi Charmasson, Frank Lowe… ainsi que pour le théâtre (Jean-Claude Giraudon, Thierry Zinn) ou la danse (Mitia Fedotenko, atelier de recherches chorégraphiques de Royaumont avec le slameur Frédéric Nevcheirlian).

Haim Isaacs


Chanteur, compositeur, improvisateur et pédagogue

Haim Isaacs a toujours exploré les vastes espaces de l’improvisation : la voix comme son, texture et langage.

Né en 1957 à New York, il à grandi à Jérusalem. Après une formation musicale classique il à rencontré et à été profondément influencé par le Roy Hart Theatre, un groupe de chercheurs vocaux dans le sud de la France: voix, mouvement, imagination et une autre vision ce que peut être la vie. Il à vécu quatre ans avec le Roy Hart avant d'atterrir à Paris où il compose, chante, improvise, écrit, fait le clown et enseigne la voix. Son enseignement se dirige vers une rencontre entre la technique et l’imaginaire ; entre la voix chantée et les textures sonores plus abstraites ; entre forme et ouverture des formes musicales.

Il collabore avec le Cie Philippe Genty, Yves Beaunesne, Cirque Galapiat, l'Ecole Samovar, Theatre Organic, La Maison du Conte, Fred Robbe et La Cascade Il organise et participe à des concerts autour de l'improvisation. Actuellement, il chante et joue dans "Longtemps je me suis couché tard" avec le danseur Sarath Amarasingam.
www.haimisaacs.com


La Fanfare d’Occasion

"La Fanfare d’Occasion ou l’opportunité de créer et d’improviser dans une rue animée, à la terrasse d’un café… Leur credo, se frotter au public en s’adonnantà la diversité des pratiques artistiques. Une fanfare tantôt dansée, tantôt théâtralisée qui mêle différentes formes d’expression chaque fois recomposées en fonction de la personnalité des membres de l’orchestre. Ce spectacle est nourri par l’improvisation des musiciens, danseurs et comédiens. Ils se laissent toute liberté créatrice, rebondissent avec les lieux et le public. En petite formation, chaque représentation est unique mais toujours animée, pleine de peps, d’humour et gentiment barjot, avec cette envie de jouer dès qu’une opportunité se présente, dès qu’une rencontre s'y prête, de jouer pour, avec et autour du public. Au son d’un trombone et autre tuba ça déambule, ça chaloupe, ça swingue et nous invite à une balade enjouée faite d’échanges, de compositions sonores et chorégraphiées, portée par tous les interprètes composant ce collectif d’artistes. Elise Chatelain et Séverine Fel sont les deux chevilles ouvrières de la formation qui vient se complétée par une paire d’artistes issus d’un vivier d’une douzaine de musiciens, clowns, danseurs, plasticiens, comédiens gravitant autour du duo.

Zoom la rue

Avec Séverine Fel, Jean-Marc François, Sébastien Coste, Elise Chatelain et  Alfred Spirli. Lien vers le site de la Compagnie "le plus petit espace possible"


Les B.L.A…

Martha Rodezno, Elisabeth Celle, Marina Chojnowska-Ligeron
B.L.A... n'est pas une  Brigade de Libération des Alouettes
 ni un Bras Littéraire Armé...
B.L.A... parle toujours au présent et propose de déplier ce qui est là avec les corps du jour.
B.L.A... écoute ce qui résonne, ce qui se joue entre.
B.L.A... réunit 3/4 danseuses-performeuses autour d'une même approche de la composition instantanée. 
B.L.A... pose la question de l'être ensemble à partir de l'ancrage dans le solo : co-exister sans tomber dans le consensus.
B.L.A... comme Beaucoup de Langues à explorer... celles du mouvement, des mots, des sons : B.L.A...   B.L.A...    B.L.A…


Elisabeth Celle
Le parcours : Multi-facettes reliant des formations éclectiques comme la danse, l'écriture, le jazz en passant par des approches du corps telles que mime corporel, yoga, mouvement sensoriel, body mind centering...
La scène : Quatre créations avec la Cie Kivitasku (Tracé Traces, Pa’ha, A la recherche de l’oiseau indien, Birdbirthland), un solo voix-corps sur l’hystérie, Majnouna, des spectacles pour enfants avec la Cie des Epices.
La pédagogie : animations d'ateliers “mouvement-mots” auprès d'adultes et d'enfants, notamment en classe de Clis pour l'éveil expressif d'enfants handicapés.
L'écriture : Licence de lettres modernes, journaliste durant près de 15 ans ; mes mots ont tissé un premier roman Vers le Bleu, édité chez L'Harmattan en 2009 ; un deuxième est en cours. Une performance d’écriture régulière depuis 2010, le Rhizomots, approfondit le travail sur la matière mot.
La composition instantanée : Les rencontres avec Andrew Morrish, Rosalind Crisp et Julyen Hamilton ont permis l'ouverture d'un champ inépuisable d'investigation et de création : celui de la composition instantanée mêlant mots, sons et mouvement, sur laquelle je me concentre désormais. Et ce, aussi bien dans le duo MM avec le musicien Guy-Frank Pellerin, les performances TAZ(s) avec le plasticien Ridha Dhib qu'au sein du collectif B.L.A...
Je m’intéresse dans ma recherche aux qualités “élémentaires” du corps-voix, caisse de résonance “peaurganique” poreuse à son environnement et aux images qui l’irriguent.

Martha Rodezno 


Danseuse interprète dans plusieurs compagnies (Kitsou Dubois, Maté Fossen, Jacques Patarozzi, Dominique Petit et Isabelle Dubouloz), après avoir été formée à l'école National de Danse du Salvador et à Paris.
M’intéressant au processus d’improvisation et à l’art du « ici et maintenant » je me suis formée auprès d’improvisateurs comme Kirstie Simpson, Julyen Hamilton, Andrew Morrish et Soto Hoffman. Chorégraphe et pédagogue, au sein de la compagnie « Almasdream », j'ai présenté plusieurs créations en France et à l'étranger. Praticienne diplômée en Somato-psychopédagogie de la méthode Danis Bois, je suis également titulaire d’un DU en Art Thérapie et Mouvement de l’Université Moderne de Lisbonne.
J'enseigne depuis longtemps au sein de structures comme Canal Danse, le Centre National des Arts du Cirque a Châlons en Champagne, Les Écoles Municipales de Arts à Vitry et Évidanse à Lannion.
Ma recherche artistique s’appuie sur le lien entre la danse et le « Mouvement Sensoriel » un mouvement ressenti de l’intérieur par la perception kinesthésique.
Cette recherche offre un regard écologique et respectueux du corps pour rassembler l’artiste vers un être plus conscient et près de son Humanité. D'autre part, je poursuis un cheminement personnel à travers mes spectacles sur le thème de l'identité.


Marina Chojnowska-Ligeron


En 2000, je décide d'ouvrir les possibles et bifurque juste avant une thèse de lettres et arts du spectacle vers une école-résidence pour jeunes chorégraphes : le SNDO, à Amsterdam. L'année suivante je présente ma première création : Motus (solo), bientôt suivie par d'autres : 7aléas2, Allée-Venue, Écoutons-Voir, Mer-Made (solo) et Ituaï. En 2006, je crée le Collectif EnCavale.
En cours de route, la découverte des démarches de composition instantanée vient peu à peu réconcilier tout ce qui me travaille : la voix, le mouvement, les mots et l'écriture y trouvent un terrain de jeu commun. Terrain fertile que je continue de cultiver en solo, mais aussi en collaboration avec d’autres artistes et ensembles, à la croisée des arts.
Actuellement, je suis membre de l’ensemble de Soundpainting Anitya, du Collectif B.L.A…, des Ouvreurs de Possibles, et interprète pour la Cie Les Orpailleurs.
Auparavant j'ai dansé pour Tara Pilbrow, Félix Ruckert, Lydia.Karsenty, ou Claire Filmon, et ponctuellement pour Tomeo Vergés.
Au théâtre j'ai participé à plusieurs mises en scène (à différents postes), avec Anitya, Pierre Aufrey, et les compagnies Le Contre-Pas, Miso, et La Grande Ourse.
Je me suis formée et transformée auprès d’artistes aussi divers que Julyen Hamilton, Katie Duck, Andrew Morrish, Frans Poelstra, Robert Steijn, Thomas Lehmen ou Kirstie Simson, ainsi que Haim Isaacs pour le travail de la voix.
Depuis 2006, j'enseigne à mon tour dans divers contextes (écoles et formations professionnelles, Danse à l'école, ADDM).


David Chiesa 



Travaillant depuis 1997 sur la notion d'improvisation, David Chiesa nourrit son travail de la relation aux autres pratiques artistiques :
la danse (avec Fine Kwiatkowski, Marie Cambois, Véronique Albert, Yukiko Nakamura, Abdesalam Raji, Masaki Iwana...) la poésie (avec Ly Thanh Tien, Charles Pennequin...) le cinéma expérimental (avec Xavier Quérel, Gaëlle Rouard...) la lumière (Christophe Cardoen, Sébastien Perroud, Julien Lobbedez...).Son jeu s’appuie sur la matière du réel et l'individualité dans l'improvisation. Il est aussi fortement influencé par les articulations propres aux musiques électro-acoustiques avec lesquelles il collabore régulièrement.
Après avoir participé à l'aventure du réseau d'artistes La Flibuste et avoir travaillé avec le Collectif Ouie Dire, il co-fonde l'association Le Clou engagée dans la réflexion et la diffusion des pratiques de l'improvisation.
En tant qu'improvisateur, il participe à de nombreuses rencontres et multiplie les collaborations sur le long terme avec des musiciens tels que Jean Luc Guionnet, Mathieu Werchowski, Jean-Sébastien Mariage, Anne Julie Rollet... Il a joué en Europe, aux États Unis, au Liban, en Afrique, au Japon, en Estonie.


Yôko Higashi




Danseuse, musicienne, compositrice née au Japon.
Elle expérimente le théâtre Nô (avec Norinaga Umewaka et Makio - Manzaburo – Umewaka,)la danse buto (avec Akiko Motofuji et Masaki Iwana), le théâtre contemporain (avec Jean-Paul Delore.
En tant que danseuse, elle collabore régulièrement avec divers musiciens de la scène improvisée (notamment Lionel Marchetti) et propose également des performances en solo.
En tant que compositrice musicienne, elle a plusieurs projets: hamayoko (pop experimentale)et sous son propre nom elle réalise des compositions électroacoustiques.
Sa pratique artistique est le reflet d'une interaction mutuelle entre expression corporelle au plus proche du présent et musicalité de l'instant.
Souncloud
Lien vers Bio

Rosalind Crisp



Le travail chorégraphique de Rosalind Crisp trouve son fondement dans une pratique continue de recherche du mouvement. En 1996 elle crée le Omeo Dance studio à Sydney comme lieu de résidence pour ses créations. Invitée en France en 2002 par Michel Caserta, directeur de la Biennale nationale de danse du Val-de-Marne, elle crée la Compagnie Rosalind Crisp/Association Omeo Dance à Paris en 2004 et devient artiste associée à l’Atelier de Paris-Carolyn Carlson (2004-2012).
En 2005 elle lance d a n s e, projet de recherche et de création. En 2006 elle ouvre sa pratique à d’autres danseurs français comme Céline Debyser, Max Fossati et Alban Richard et leur travail de recherche va donner lieu à des manifestations spectaculaires : danse (1) (2006), danse (4) (2008), No-one will tell us... (2010), ≠ espèces (2011). Ses pièces ont été présentées dans des théâtres et des galeries en Australie, en Asie, en France et en Europe. Rosalind Crisp répond par ailleurs aux commandes de structures en Europe (Ballet allemand Vorpommern Greifswald, Trinity Laban de Londres, l'Université de Berlin).
La pratique de d a n s e focalise l’attention du danseur non pas sur le mouvement mais sur le processus de formation du geste. Rosalind Crisp développe ainsi une gamme de contraintes que le danseur doit assimiler dans la pratique et qui le guide ensuite à chaque instant de sa danse. Ces contraintes permettent de porter attention sur les différentes parties du corps, la vitesse, le niveau, l’effort, la durée, l’amplitude,… en les accumulant, en les multipliant et en les stratifiant.
La question de la transmission de sa pratique a amené Rosalind Crisp à questionner, nommer et expliciter son processus afin de le partager.



Hansueli Tischhauser


Musicien, compositeur, et performer actif dans le milieu zurichois depuis les années 1980, sa recherche prend ses sources dans le Ska, le Bluebeat caribéen, le Folk Blues, le Rythm’n’Blues, le Rock’n Roll, toutes « musiques de danse » qu’il affectionne. Il dirige plusieurs groupes de musique à Zurich : Los Dos, LosDos Orchestre,… Il rencontre Rosalind Crisp et Andrew Morrish en 2003 au Theater-Spektakel de Zurich. Depuis 2007, il forme un duo avec Andrew Morrish dans Still hère. Depuis 2008, il participe, en direct, à danse (4) et depuis 2010 il tourne avec No-one will tell us...


Andrew Morrish 
Andrew est un artiste australien, indépendant, professeur et chercheur. Il travaille l’improvisation et la performance, quelque soit le support…Sa recherche est centrée sur une méthodologie positive et l’expérience expressive.
 Il est engagé dans la performance improvisée depuis qu’il a commencé à travailler avec Al Wunder, à Melbourne, en 1982, « le Théâtre de l’ordinaire ». Ensuite, il crée, avec Peter Trotman, le duo « Trotman et Morrish » qui existe de 1987 à 1999, période pendant laquelle ils tournent ce duo très largement en Australie, et dans les universités et des festivals aux Etats-Unis. Dans le même temps ils développent des méthodes pédagogiques uniques, spécifiques à l’improvisation en solo et en duo.
Andrew enseigne maintenant l’improvisation en solo dans toute l’Europe et en Australie. Il anime des ateliers pour des artistes, en individuel.





 Alfred Spirli




Percussionniste tout bonnement hallucinant, Alfred Spirli intègre à son jeu tout un bric à brac d’objets de récupération des plus inattendus. Il pratique une sorte de théâtre musical plein d’humour, dans un tourbillon poétique qui n'appartient qu'à lui, tout en restant en permanence dans la musique…
Il débute dans la rue avec Délice Dada, puis co-fonde les Compagnies Musicabrass et Auprès de ma Blonde. Musicien, comédien, bruiteur, membre du collectif lyonnais ARFI, il joue actuellement avec l’Effet Vapeur, improvise avec le danseur Bernard Menaud et le musicien Thierry Madiot.
http://www.arfi.org/collectif/cv_spirli.html



Fabienne Compet


Fabienne Compet a dansé à l’Opéra de Paris avant d’être interprète pour Catherine Diverres, Philippe Découflé, Loïc Touzé. Ses rencontres avec Mark Tompkins, Kasuo Ohno, Julyen Hamilton, Lisa Nelson, Simone Forti l’amène à engager un travail chorégraphique qui sera pour elle un moyen « d’enquêter » sur le mouvement. Intéressée par les techniques de corps, les questions scientifiques, et les modes de transmissions utilisés dans le champ de la danse, elle conduit des projets de recherche sur des oeuvres issues du répertoire classique (La belle au bois dormant) et contemporaine (Trio A d’Yvonne Rainer). Parallèlement elle se forme au Yoga et à la méthode Feldenkrais.
Depuis 2010 elle vit à Nantes et s’associe avec Loïc Touzé pour la création d’Honolulu. Honolulu est un espace d'expérimentation qui déploie des activités dans le champ de la transmission, la pédagogie et la création, et accueille des propositions artistiques de tous champs favorisant la circulation des questions, travaux, savoirs.


Loïc Touzé


Danseur et chorégraphe, initialement formé à l’Opéra de Paris d’où il démissionne en 1986. Il est interprète pour des chorégraphes de la Nouvelle Danse de 1986-1991 (Carolyn Carlson, Mathilde Monnier, Catherine Diverrès).
Il développe aujourd’hui son activité dans le cadre de la compagnie ORO, créée en 1991 et implantée à Nantes depuis 2010. Il a initié de nombreux projets en collaboration avec des artistes du champ chorégraphique mais aussi de la musique et des arts visuels. 
Depuis le début des années 2000, il a créé entres autres Morceau, LOVE, La Chance et collabore régulièrement avec l’artiste visuel et scénographe Jocelyn Cottencin. De 2001 à 2006, il codirige les Laboratoires d’Aubervilliers. Il participe aussi à d’autres projets : Nos images avec Mathilde Monnier et Tanguy Viel, Autour de la table mis en œuvre par ORO avec kom.post et çati, Gomme avec Yasmin Rahmani ainsi qu’avec la compagnie de cirque XY. 
Il enseigne régulièrement en France et dans le monde auprès de formations professionnelles d’art visuel, de chorégraphie et d’art dramatique.
Ô MONTAGNE, nouvelle pièce créée en 2013, puise dans les motifs qu’offre la mythologie grecque et compose un spectacle où se mêlent le geste dansé et le chant.


Barre Phillips


Après avoir étudié les langues romanes à l’université de Berkeley, il s’installe en 1962 à New York City pour étudier la contrebasse classique avec Frederick Zimmermann. Pendant les années 1960 il enregistre avec en particulier Jimmy Giuffre, Archie Shepp, Attila Zoller, Lee Konitz et Marion Brown. Au début de la décennie il fait également connaissance du pionnier du free jazz Ornette Coleman. Son enregistrement de 1968 en solo (Journal Violone aux États-Unis, réédité sous les titres Unaccompanied Barre en Angleterre et Basse Barre en France) est le premier enregistrement d’un solo de contrebasse en musique improvisée. L’enregistrement de 1971 avec Dave Holland Music from Two Basses est probablement le premier enregistrement d’un duo de deux contrebasses en jazz. Il joue avec le groupe Gong puis fonde en octobre 1969 le groupe « The Trio » avec le saxophoniste John Surman et le batteur Stu Martin, qui se séparera deux ans plus tard. Dans les années 1980 et 1990 il joue régulièrement avec le « London Jazz Composers Orchestra » dirigé par Barry Guy. En 1991, il enregistre avec Ornette Coleman la bande originale du film Naked Lunch.  Depuis les années 1970 il compose des musiques de films par exemple pour Jacques Rivette, Robert Kramer et des musiques de ballet pour Carolyn Carlson.
Géraldine Keller


Soprano, son répertoire de prédilection s’ancre dans la création d’œuvres contemporaines en privilégiant depuis de nombreuses années la complémentarité des musiques écrites et improvisées. Pneumofacturière de matière sonore, usant de toutes ses voix, elle susurre, bafouille, marmonne, appelle, chante de tous ses souffles, y conjugue parfois une flûte pour tracer d’autres voies en dialogue improbable.
Le point initial de son parcours artistique se situe dans les Arts Plastiques mais très vite s’amorce un virage décisif vers la musique et une ouverture à d'autres formes artistiques. Ainsi s’amorce une collaboration avec de nombreuses compagnies de danse contemporaine, de théâtre musical et de théâtre d’objet. De la rencontre avec Gaston JUNG, poète alsacien, naît une longue collaboration autour de la poésie en langue française, alsacienne et allemande.
Par ailleurs, elle contribue étroitement à la création de nombreuses œuvres de compositeurs d'aujourd'hui. A travers ces rencontres, s’est forgé un lien durable avec l’ensemble bordelais PROXIMA CENTAURI, la Cie LE GRAIN-Théâtre de la Voix, l’Ensemble ARS NOVA.
En 2006, elle rejoint l’ensemble européen ]H[IATUS qui propose des parcours mêlant pièces écrites et improvisations.
Dans le domaine de l’improvisation libre, elle affectionne particulièrement la forme du duo avec le trompettiste Jean-Luc CAPPOZZO, la contrebassiste Joëlle LEANDRE, le percussionniste Alfred SPIRLI. Explore le trio en compagnie de Michel DONEDA (saxophone) et LE QUAN Ninh (percussion) ainsi que de Benjamin BONDONNEAU(Clarinettes) et Daunik LAZRO (saxophone).
Elle fait partie des quartets «KWAC» (Jean-Luc CAPPOZZO-trompette, Christine WODRASCKA-piano, Sophie AGNEL-piano) et du tout récent «PHANT^MES» (Camille PERRIN-contrebasse, Marco MARINI-interface textile et Xavier CHARLES- clarinette).
Depuis 2007, elle est invitée par le collectif nancéen EMIL 13 pour le projet “les 1000 Cris”, mêlant écritures poétiques et musicales à l'origine du CD «Murmures» sorti en 2011 sur le label Vand'Oeuvre.
Depuis 1992, comme membre de ces différents projets, elle est invitée par de prestigieux festivals français et européens.
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Jean-Luc Cappozzo


Après avoir débuté la trompette dans l’Harmonie de sa ville natale, il a travaillé conjointement le jazz et la musique classique. Il a pratiqué la musique traditionnelle avec l’accordéoniste diatonique Serge Desaunay. Il a enseigné l’improvisation dans la classe de trompette du CNSM de Lyon. Il a participé à différentes formations du collectif de musiciens de l’ARFI, fait partie du quintet « L’Affrontement des Prétendants » de Louis Sclavis, de celui de Sophia Domancich, du quartet de Denis Fournier, du Grand Lousadzak de Claude Tchamitchian, du quintet ‘Fragments et suite lyrique ‘ de Joëlle Léandre ; il se produit en quartet avec Jean Aussanaire, Rémi Charmasson et Bernard Santacruz, en trio avec Rémi Charmasson et Jean-Luc Ponthieux et compose divers duos avec Joëlle léandre, Géraldine Keller, Paul Lovens, Umberto Petrin et Michel Godard et fait partie du Globe Unity Orchestra. Il a créé « Du Souffle chez Johannes » avec le quatuor à cordes Johannes.
Grâce à sa puissance, son imagination, sa sonorité magnifique, la clarté de son phrasé, Jean-Luc Cappozzo est aujourd’hui l’un des trompettistes incontournables de la scène européenne et il est de plus en plus demandé.
"Jean-Luc Cappozzo, trompettiste puissant et mélodique, est “un homme discret qui rougirait d’être qualifié de l’un des solistes les plus pertinents, les plus complets du jazz en France. Qu’il rougisse.” (S. Siclier Le Monde 1/08/2002).

Patricia Kuypers


Dès le milieu des années 80, Patricia Kuypers a été immergée dans l'improvisation et le Contact Improvisation à travers e.a. sa rencontre avec Steve Paxton et les courants de danse post moderne ce qui l'a amenée a développer une démarche où l'être vivant, percevant, communicant et son intelligence propre se trouvent au centre du processus artistique. La collaboration avec des artistes de différentes disciplines, danseurs, musiciens, plasticiens, éclairagistes, a été moteur pour la création de spectacles, en petites formations ou en big band, affirmant et développant la spécificité de l'improvisation dansée.
L'enseignement et la production de performances improvisées dans des lieux privilégiés qui favorisent la circulation entre création et formation, lui a permis de préserver une liberté du mode de création. Egalement active dans le domaine de l'édition et de l'écriture de et sur le mouvement, ce qu’elle fit notamment longtemps au sein de la revue Nouvelles de danse et de l'association Contredanse dont elle est fondatrice, Patricia Kuypers développe actuellement une recherche sur l'improvisation en danse La partition intérieure. Dans la collaboration avec Franck Beaubois, sa démarche a également croisé la question de l’interactivité danse/vidéo temps réel, notamment pour les créations autour du délai temporel comme « Delay versus duo » et un projet in situ en cours Panoramique.


Franck Beaubois


Plasticien, danseur, improvise dans des équipes régulières ou éphémères. Il collabore notamment avec Patricia Kuypers depuis 96 à des projets d'improvisation de groupe (Détours, Lest, Pièces Détachées, Container), de formation, de conférence dansée, de jam, de performance et récemment à la création d'un lieu de pratique en moyenne montagne.
Depuis 2005, il est actif dans le Brussels Tuning Band, groupe explorant l'oeuvre ouverte de Lisa Nelson, et participe à des observatoires de l'artiste.
Il partage et nourrit une pratique de l'improvisation et du Contact Improvisation à travers des ateliers auprès de danseurs amateurs, professionnels et étudiants.
Depuis 2004, il conçoit des dispositifs vidéo pour une pratique de danse et vidéo temps réel. Un processus de composition d'image à la fois physique et filmique qui s'actualise dans Delay dont la version trio est le fruit d'une recherche avec le musicien Lê Quan Ninh. La pièce in-situ Panoramique explore des danses captées et projetées pour et dans un environnement spécifique (hauts fourneaux, parking, musée...).

Didier Lasserre


Né à bordeaux en 1971. Débute l’instrument à l’âge de seize ans, pour tenter de vivre «autre chose». Après un apprentissage des rudiments dans l’école de musique du quartier, travaille essentiellement en autodidacte afin de trouver sa propre voix, axée sur une approche personnelle et poétique de l’instrument : il s'est forgé ainsi une esthétique singulière faite de concentration extrême, sur une batterie qu’il ramène volontiers à une forme minimale. Sa pratique rencontre  aussi la peinture, la poésie, la danse, le super8, la sculpture, la photographie. Enseigne également la batterie, dirige des ateliers d’improvisation et des master-classes. A joué à travers l'Europe, en Russie, en Argentine. Co-fonde en 2003 le label Amor fati et crée en 2010 les éditions Entre deux points. A enregistré une trentaine de disques sur des labels français, suédois et américain.


Lê Quan Ninh


De formation classique, le percussionniste Lê Quan Ninh a travaillé au sein d'ensembles de musique contemporaine et fut pendant 26 ans un des membres fondateurs du quatuor de percussion Hêlios. 
En tant qu'improvisateur, il participe à de nombreuses recontres en Europe, en Amérique du Nord et en Asie et joue régulièrement dans des groupes qui mêlent musique improvisée acoustique et électro-acoustique, art performance, danse, poésie, cinéma expérimental, photographie et vidéo... 
Avec la violoncelliste Martine Altenburger, il fonde en 2006 l’ensemble]h[iatus, un ensemble de musique contemporaine dont ses membres sont à la fois interprètes et improvisateurs. L'ensemble a commandé et créé des oeuvres nouvelles de Vinko Globokar, Peter Jakober, Steffen Krebber, Jean-Christophe Feldhandler, Jennifer Walshe et Anthony Pateras.

Bal Artistique de Peader Ua Maoilfinn 
avec Peader Ua Maoilfinn (guitare), George Wolfaardt (contrebasse), Rob Armus (sax), Paul Susen (violon et banjo),  (batterie) et Bobby Rangell (Clarinet / Sax)


Peader Ua Maoilfinn
Compositeur et musicien, est né a Dublin en Irlande, et a beaucoup tourné en Europe avec le groupe de musique « The Phantom Orquestra », un septet vocal et instrumental dont le répertoire allait des années ‘30 aux années ’80. Les compositions originales aussi ont été enregistrées dans un album « Voilà » (Polygram/Philips 1979).
Crée le duo Razzmatazz avec Martha Rodezno, un spectacle qui reflète la personnalité et la vie artistique Parisienne des années ’80. Les numéros sont un mélange de claquettes et de swing jazz, pop et rock, mambo, avec une théâtralité aux parfums de cabaret. Ce duo tourne pendant près de 12 ans en Europe, Israel et Japon…
Il poursuit une carrière de solo en tant que musicien.
Dernièrement crée toutes les bandes son et fait de la musique live pour les créations et performances de la compagnie « Almasdream ». il se penche vers l’art de la video/photo et filme plusieurs solos de la danseuse Martha Rodezno.
Il joue régulièrement dans des groupes de musique.
Actuellement : Repete avec « Highs Hopin’ Wide »



Nicole Robin 


Pyrotechnicienne, technicienne de plateau et investie dans le monde du spectacle, tant du côté artistique (création, interprète…), que de celui de la construction, (décors, lumière et autres…) depuis de nombreuses années.
Sa conception du spectacle de rue, avec cet nécessité du partage de l’espace publique-commun, l’amène à créer des scénographies qui nous font basculer dans le monde onirique de la poésie et de l’imaginaire.
Ses spectacles donnent une place importante à l’humain, à ses rêves, ses utopies…




Olivier Orus



Artiste plasticien, vit et travaille à Limoges.
À propos de mes installations "Capture du vide"
Capture du vide,capteur d'invisible.
Correspondances dans la vacuité.
Le fil sans fin se tisse en d'improbables volumes,
un prolongement du rêve dans le rêve.
Suspendu, il nous capte de son propre étonnement d'être là,
léger, sensible aux éléments, au vent, à la lumière.



Karim Sebbar

Plasticien de formation, il débute aux folies bergères, évolue dans le Music-Hall, puis intègre les Cies de Mark Tompkins et de Maguy Marin. Improvisateur, il participe à de nombreuses performances à travers l’Europe. Il danse avec Julyen Hamilton, Simone Forti, Steve Paxton, Joao Fiadero… Il créé l’association K pour développer sa propre recherche autour de l’improvisation et de la composition instantanée, comme forme d’écriture à part entière. Il privilégie la relation avec des musiciens et des plasticiens et investit des espaces publics (rue, musée, administration,…) et privés (commerces, habitations,…). Il développe un rapport très direct et visuel avec le public dans ses dernières créations. Karim Sebbar a une grande pratique de l’improvisation dansée en particulier en ce qui concerne le travail en extérieur, pour des spectacles, performances ou cessions pédagogiques. 
Lien vers son site


Scott Taylor


Scott Taylor, compositeur, musicien, accordéoniste, vadrouilleur, sucré-salé, aigre-amer, pas toujours doux mais toujours pimenté. De retour à Marseille avec son accordéon, pour cuisiner et faire déguster aux oreilles gourmandes quelques croustillantes nouvelles recettes de Tbilisi à Buenos Aires.  Free style bien sûr !  Sans OGM et avec Omega 3 ! Originaire de Virginie aux États-Unis, Scott a vite des envies de voyages et débarque en France en 1987. Trompettiste et flûtiste dans Les Barking Dogs, il y découvre aussi l'accordéon. De 1993 à 1997 il officie au sein de Têtes Raides, tout en démarrant ses aventures solo d'où naissent un premier album en 1995, suivie d'un second et de nombreux concerts en solo. Il rencontre ensuite Kerfi Trouguer avec qui il monte l'Atelier Grandélire pour deux albums et de nombreux concerts, avant de repartir chacun de leur côté pour mieux se retrouver. En 2001 sort « Scott vide son grenier », suivi de « Biscotte » en 2004, double album et livre objet magnifique. Entre temps, il joue et enregistre deux albums avec le groupe David Lafore Cinq Têtes. Il a également travaillé autour de la poésie de Verlaine avec John Greaves du mythique Henry Cow. La musique de Scott ? Étonnante, un peu comme si il avait assimilé tout les courants musicaux. Imaginez-le frotter son accordéon à la java bleu dans des jeux de dissonances, de rythmiques et d'harmonies... Accordéon dont il sort un jeu de basse plus qu'impressionnant, jouant parfois d'une seule main, la trompette dans l'autre ; quand ce n'est pas une flûte ou un appeau. Un véritable homme orchestre, chanteur crooner à l'accent voyageur, et le tout plein de bonne humeur. 


La fanfare de la touffe et Fabrice Charles



La Fanfare de la Touffe a été conçut en 1995 par Michel Doneda au festival de la Luzége à Lapleau en Haute-Corréze.
Il reçu commande de développer un travail sur la mémoire du village et durant ces explorations il découvrit dans la cave de la mairie quelques vieux instruments de la fanfare abandonnés depuis la guerre et en attente du retour des musiciens. Dés cet instant il imagina que ces instruments devaient revivre « soufflés » par des non musiciens et la renaissance eu lieu en présence du maire du village.
En 1996, il rencontra  Fabrice Charles, qui de son côté possédé une cinquantaine de « vieux cuivres », et ils s'associèrent pour la réalisation de La Fanfare de la Touffe.

http://www.lafanfaredelatouffe.net

"soirées performances-débats" des éditions 2012 et 2014 :


Marc Guillerot

Si le chant a toujours fait parti de son paysage, il pratique l’improvisation vocale depuis une quinzaine d’années au sein de groupes de musiciens, mais aussi en solo, acoustique ou amplifié. Si sa pratique s’ancre dans l’improvisation, elle n’exclut pas des formes plus construites, travail sur des textes, des poésie sonores…
La rencontre avec des danseurs, dans le cadre du spectacle « Libres@signes » ou « Une autre paire de manche » a été l’occasion pour lui d’approfondir la relation entre la voix et le corps.
Depuis 2003, il anime un « atelier d’improvisation vocale » d’abord au sein du collectif « L’oreille électronique » à Limoges, puis de l’association « La Luette Agile ». Cet atelier donne lieu à des prestations en public, en salle ou en extérieur. 

Lien vers sa bio

Philippe Fouchier


Plasticien. Diplômé des arts décoratifs, il débute par une collection de machines. Machines à rien qui brassent l’air, la poussière, la terre, l’eau, l’ombre et la lumière…
Il poursuit son chemin de sculpteur en travaillant le fil de fer, le bois, les résines…pour des pièces contrastées, plus ou moins éphémères, ou persiste une tension délicate.
Il crée des objets ou des installations de scène pour des spectacles de théâtre et de danse (Rapsodie danse, la Luette agile, Martha Rodezno, Expression 7).
Il participe également à des évènements en danse improvisée.
Depuis plus de 20 ans il anime différents ateliers d’arts plastiques de la maternelle au Lycée (bientôt + de 80 classes !) et aussi à l’hôpital.
Carine Desset


"La danse a commencé avec la parole, ou la parole avec la danse. Danser, c'est parler ? Parler c'est ne pas danser ? Le mouvement et la parole saisissent autant qu'on les saisit, ils sont pris l'un dans l'autre et on est pris dedans !"
Après avoir questionné lors de ses études en psychologie clinique les liens entre la danse et la parole, et après s'être intéressée au langage de l'acte et du corps, la parole, le son et la voix sont venus s'infiltrer dans sa danse. Comment se nourrissent-ils réciproquement, comment ne font-ils qu'un, qu'ils soient visibles ou invisibles, séparés ou simultanés ?
Après une formation en trompette et en danse contemporaine (CNR de Poitiers), elle s'est tournée vers l'improvisation à la recherche de l'instantanéité du geste et de la parole, et à la recherche de la ou des manières dont une pièce peut  se construire en temps réel en présence du public.  
Aujourd'hui elle allie un travail de psychologue auprès de personnes limitées dans leur motricité à un travail autour du mouvement (Claire Filmon, Simone Forti, Lisa Nelson, Julyen Hamilton), du son (Géraldine Keller, Jean Luc Guionnet, Le Quân Ninh, Barre Philips ), de la parole et de la performance (Andrew Morrish). Elle joue ou performe avec des musiciens, des textes, avec l’instant, le corps, les sensations, les autres, l'espace, les images et...l'énergie !!! (Collectif Ortanz, Limoges, Zone d'appui provisoire, Poitiers).
Collectif ZAP


Aurélie Gatet

Depuis ses études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges, en 2002, elle développe une recherche plastique autour des questions de l’image et de l’identité, en photographie, vidéo et performance. Fascinée par les similitudes et les différences qu’il existe entre deux êtres humains, son univers est nourri de ce qui nous est commun, aussi bien dans le quotidien, que dans la culture, et construit souvent ses images en s’y incluant physiquement. Elle teste des comportements, expérimente le mouvement, et tente d’incarner la modification, afin de donner l’image d’un être en construction. Elle voudrait partir avec humour et dérision, en quête de l’essence des choses.
Depuis 2005 elle participe à différents stages dans le domaine des arts vivants entre danse contemporaine, théâtre et performance. Elle travaille actuellement à un projet de spectacle-performance Dessein animé pour trois interprètes comédien ou danseur, et pratique régulièrement l’improvisation vocale et danse. Et elle collabore à différents projets de spectacle aussi bien en conseil plastique, création vidéo, interprétation que création d’installations performances.


Chrystel Moreau


Après un parcours classique au conservatoire de Montreuil en danse et en guitare, et un enseignement du dessin et de la sculpture, elle a explorée plusieurs champs corporels et artistiques.
Diplômée de l'école d'architecture de Strasbourg puis du Fresnoy, studio national des arts contemporains de Tourcoing, elle a exploré les liens du corps à l'espace public, dans une série de performances, de photos, de films et d'installations. Elle collabore avec plusieurs groupe d'improvisation en danse et voix, à Limoges, Nontron et Bordeaux ainsi qu'avec une troupe de théâtre, tout en menant une activité d'architecte indépendante autour de projets culturels et éducatifs.

Olivia Lesur


Elle aborde la danse contemporaine par différentes techniques et avec divers enseignants à Paris et Montpellier. Elle s’oriente très vite vers des techniques de travail complémentaire : Yoga, Taïchi, Feldenkrais, Aïkido, Kinésiologie, etc…
Marc Tompkins, Didier Silhol et Julyen Hamilton lui font découvrir la danse improvisation et le contact improvisation, qu’elle pratique durant de nombreuses années.
Elle travaille la danse Butôh avec Kazuo Ohno au Japon et suit l’enseignement d’Elsa Wolliaston, danse d’expression Africaine, pendant quinze ans.
Elle participe à diverses actions autour du cirque, de la danse contemporaine, du théâtre, des spectacles en extérieur et organise la création de plusieurs spectacles de danse-théâtre (de 1987 à 1993). Enseignante en danse improvisée et d’expression africaine depuis plus de vingt ans (cours réguliers et stages), elle intervient également dans des écoles ou autres structures de formations professionnelles.
Depuis 2001, initiatrice de projets artistiques au sein de l’association Rapsodie danse singulière (créations de spectacles sur des sites particuliers et organisation de stages ou manifestations autour de l’improvisation vocale / dansée «Soli cinq», «la danse des bambous», «libres @ signes», « corps sonores »)…
A partir de 2010, cursus de formation professionnelle « massage bien-être » à l’école Européenne de toucher-massage, IFJS, Joël Savatovsky. Praticienne certifiée en massage bien-être, (réseau Bien-être & Compagnie, praticiens labellisés répondant à une stricte charte de qualité).


Nelly Mousset 


Après avoir appris les rudiments de la guitare classique, son intérêt se porte d’avantage sur les musiques actuelles (chanteuse et bassiste dans un groupe de rock).
Lors de ses études universitaires, elle laisse peu à peu le rock et développe son goût pour l’improvisation, sorte de rêveries solitaires.
L’expérience du voyage confirme la volonté de créer une musique éphémère, dépourvue d’écriture autre que celle qui se construit à l’écoute et dans la rencontre.
La musique se confond alors intimement avec l’être.
L’instrument devient le révélateur d’une musicalité à la fois singulière et culturelle.
En 2009, elle décide de se consacrer à l’étude de la musique en entrant dans la classe de contrebasse du Conservatoire de Poitiers, et peu de temps après au C.F.M.I (Centre de Formation des Musiciens Intervenants de Poitiers).
Elle y affine ses désirs musicaux, et la rencontre avec d’autres musiciens improvisateurs (Dominique Pifarély, Joëlle Léandre, Claire Bergerault...) l’encourage à développer sa pratique de l’improvisation autour de la contrebasse et de la voix.
Parallèlement, elle fait partie du collectif d’improvisation Z.A.P (Zone d’Appui Provisoire) de Poitiers, au sein duquel elle a le loisir de questionner les liens entre musiciens et danseurs et d’y affirmer sa pratique du mouvement comme un atout pour celle de la musique improvisée.
Elle se produit plusieures fois lors de performances musique et danse au sein du collectif, et lors de duo avec le contrebassiste Y. Magneron (première partie du Quartet à L’ouest), ainsi qu’avec la flûtiste V. Giraud. Elle est chanteuse dans le « Lobe », orchestre d’improvisation dirigé par Claire Bergerault.
Elle développe des projets musicaux autour de la musique folk anglaise et du chant polyphonique. Elle mène également des ateliers auprès du jeune public et d’adultes.
Collectif ZAP